M Baze

FONDATEUR et PRESIDENT de la F.O.E.F.I.

FEDERATION DES OEUVRES DE L' ENFANCE FRANCAISE

D' INDOCHINE

 

( Notice établi à Paris en Avril 1959 )

 

        William BAZE est né à SAIGON le 7 Août 1899. Son père était riziculteur dans le  Sud-Annam.

        Il s'est marié avec une jeune fille, originaire du Tonkin, Mlle Yvonne de MIRIBEL, fille de l' ancien Résident  Supérieur de France du Tonkin.

         N ' ayant pas eu d' enfant, il a recueilli quatorze orphelins qu' il a élevé sans aide jusqu'à leur majorité.

            Ses Activités

Ses distinctions honorifiques

 

Activités Militaires:

      Appelé sous les drapeaux en 1918, il est volontaire pour servir dans les colonnes de Cao-Bang et Lang-Son, à la frontière de Chine. Il est libéré en 1921, avec le brevet de chef de Section.

      Attiré par l' Aviation, il crée par ses propres moyens, en pleine brousse, un terrain auxiliaire d' atterrissage pour les appareils militaires basés en Cochinchine. Cette initiative lui vaut, le 17 Février 1924, un témoignage de reconnaissance du Capitaine BLAIZOT, Commandant l' escadrille n°2 à Bienhoa. Son terrain est cité en exemple par le commandement.

      Pendant la guerre de 1939-1945, il organise un RESEAU DE RESISTANCE CONTRE LES JAPONAIS à la frontière de la Cochinchine et du Sud-Annam.

      Après le coup de force japonais du 9 Mars 1943, il dirige l' action de ses partisans dans le maquis et participe avec une équipe de Vietnamiens, à des opérations périlleuses dans les zones contrôlées par l' ennemi, assurant à ses frais le ravitaillement des hommes qui se battent sous sa direction. Il fait protéger les biens abandonnés par les Français dans son secteur et sauve, avant que les Japonais ne s' en emparent, l' armement qui lui a été confié, en l' enterrant la nuit dans la forêt.

    Capturé et interné à la     "Kempaitai" (gestapo japonais), il subit sans parler de multiples tortures.        Sauvé par la capitulation du Japon, il est ramené chez lui sur une civière, le 24 Août, dans un état presque désespéré.

     A peine remis de ses blessures,et très amaigri, il s' engage dans le CORPS EXPEDITIONNAIRE D' EXTRÊME ORIENT, dès l' arrivée du Général LECLERC, auquel il apporte un concours précieux par sa connaissance du pays et de la langue vietnamienne.

     Il participe aux opérations les plus dangereuses, notemment aux commandos de nuit à travers la jungle. Cité à   l' ordre de la Division par le Général LECLERC, il est décoré sur le front des troupes par  l'Amiral THIERRY  D' ARGENLIEU. Ses camarades de combat le nomment, à l' unanimité, PRESIDENT DU COMITE CIVIL DE LA RESISTANCE DU SUD DE L' INDOCHINE. Il est admis dans les FORCES FRANCAISES LIBRES, en application du décret du 4 Avril 1946.

     En 1955, l' Assemblée Générale Extraordinaire de la FEDERATION INDOCHINOISE DE LA RESISTANCE, dont il a été le fondateur, l' élit à l' unanimité, PRESIDENT D' HONNEUR.

     William BAZE, quoique n' étant pas militaire de carrière, totalise comme volontaire, deux ans et huit mois de srvice dans les zones opérationnelles.

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    Activités Professionnelles:

     Aimant la terre par atavisme, William BAZE se consacre très jeune aux cultures tropicales. Il entre en 1917, en qualité de simple assistant, au service de la SOCIETE DES PLANTATIONS D' HEVEAS DE XUANLOC, qu' il quitte pour se rendre sous les drapeaux. A son retour, peu de temps après sa démobilisation, il en gravit rapidement tous les échelons. Nommé Directeur Technique en 1921, il écrit en 1926, avec la collaboration d' André CREMAZY, un ouvrage sur l' Hévéa Brasiliensis, dans lequel il fait part de ses travaux concernant la prophylaxie des maladies de l' arbre à caoutchouc.

     Plus tard, il contribue à la mise en valeur  au VIÊT-NAM de quinze nouvelles exploitations de poly-culture (hévéas, caféiers, théiers, aréquiers, agrumes et rizières) réparties sur les cinq provinces de BIENHOA, BARIA, TAYNINH et SOCTRANG. Il en assure l' inspection et en supervise la gestion. Son rayon d' action couvre, dès lors, plus de cinq mille hectares de superficie nécessitant l' emploi de plus de deux mille ouvriers agricoles.

     Malgré les difficultés de main d' oeuvre qui contraignent la plupart des grosses entreprises à faire appel à des recrutements de travailleurs du delta tonkinois, au NORD VIÊT-NAM, il s' organise de façon à n' utiliser que des ouvriers libres de tout engagement qu' il prend sur place. Il gagne leur coeur et s' assure la permanence de leur présence, en leur octroyant des parcelles de terre à culture saisonnières qui permettent aux familles d' améliorer leur existence par l' apport supplémentaire de revenus personnels.

     Soucieux de compléter ses connaissances, il multiplie les contacts avec les pays d' ASIE où prospèrent les plantations d' hévéas. Il se rend en MALAISIE et en INDONESIE où il s' inspire des méthodes anglaises ou hollandaises manifestement en avance sur celles qui le guident.

     Le blocus de l' Armée japonaise et l' arrêt des importations imposant aux planteurs d' Indochine de trouver des produits de substitution, il s' associe aux recherches de ses collègues et met au point un procédé à base de latex et d' écorces destiné à la conservation des stocks de caoutchouc. il indique également aux petits exploitants, un coagulant qu' ils peuvent fabriquer eux-mêmes, pour remédier au manque d' acide acétique ou formique. Ses communications paraissent au BULLETIN DU SYNDICAT DES PLANTEURS DE CAOUTCHOUC DE L' INDOCHINE du 9 Juillet 1941 et du 8 Juillet 1942.

      Les conséquences de la guerre le touchent durement en raison de l' éloignement et de la dispersion des domaines placées sous son contrôle. Mais, ne se décourageant pas pour autant, il remet en marche les propriétés de la SOCIETE DES PLANTATIONS D' HEVEAS DU XUANLOC dont il passe la direction, en 1947, à son adjoint et entre au CONSEIL D' ADMINISTRATION. Son mandat vient d' être renouvelé, à l' unanimité des voix, par l' ASSEMBLEE GENERALE, ce qui lui permet de compter à ce jour quarante années de service dans la même Société.

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ACTIVITES POLITIQUES

       William BAZE prend part de bonne heure à la vie politique du pays. L' année 1931 marque son élection au CONSEIL DE PROVENCE DE BIENHOA et l' année 1938 son élection au CONSEIL SUPERIEUR DE LA COLONISATION EN INDOCHINE. Il cesse de siéger, à l' arrivée des japonais.

         Il se maintient néanmoins à la Présidence de la MUTUELLE DES FRANCAIS D' INDOCHINE, afin d' éviter la dislocation de l'Association. Celle-ci, composée de plusieurs milliers de Français de souche, de Créoles, de Viêtnamiens naturalisés, de Français de l' Inde et de l' Outre-Mer. Il donne aux troupes du Général LECLERC, à la Libération, de forts contingents de volontaires, dont beaucoup tombent au Champs d' Honneur.

            Membre du CONSEIL CONSULTATIF DE COCHINCHINE en 1945 et 1946, puis de l' ASSEMBLEE DU SUD-VIÊT-NAM DE 19447 à 1949 (année de l' indépendance du Viêt-Nam), Il consacre tous ses efforts à faire respecter la dignité de la France et de la la permanence de ses intérêts essentiels dans les circonstances évolutives de l' après-guerre.

      Ses prises de positions très fermes ne lui ôtent cependant pas le respect et l' amitié de tous les milieux autochtones et il peut circuler, sans courir le moindre risque, dans un pays où les assassinats se multiplient tous les jours.

       Appelé par S. M. BAO DAÏ comme Conseiller aux Affaires Eurasiennes, et pressé d' occuper ces fonctions par le Général de  LATTRE  DE  TASSIGNY, il  les  accepte, mais  les   résigne,  lorsqu' il  s' aperçoit des conséquences  émanant   d' avis  trop intéressés   que les courtisans prodiguent  à  l' ancien  Empereur. Il écrit au Président Vincent AURIOL, en octobre 1953, pour attirer son attention sur les dangers que court l' Union Française. Il renouvelle ses avertissements au Président René COTY, en Août 1954.

       Elu CONSEILLER DE L' UNION FRANCAISE par l' ASSEMBLEE NATIONALE, le 12 Juillet 1952 il devient Vice-Président du Groupe R.P.F., puis Secrétaire Général du Groupe des Républicains Sociaux, ainsi que Vice-Président de la Commission des Relations extérieures et membre de la Commission de la Défense au sein de l' ASSEMBLEE  DE  L' UNION  FRANCAISE. IL Il intervient fréquemment à la Tribune pour y exposer les problèmes que soulèvent les relations de la France avec les pays d' Indochine et d' Asie.

       Inscrit au R.P.F. dès sa création, il prend une large part à son implantation en INDOCHINE. Il membre du CONSEIL NATIONAL DU RASSEMBLEMENT le 10 Novembre 1952. Le Groupe des REPUBLICAINS SOCIAUX succédant au R.P.F., il y rejoint les fidèles du Général de GAULE. Il participe aux divers mouvements qui préparent le retour au pouvoir de celui-ci et signe le MANIFESTE adressé dans ce sens au Président de la République. Au regroupement des compagnons sous l' étiquette U.N.R., il se range de nouveau à leurs côtés.

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ACTIVITES SOCIALES

      Orphelin  très  tôt,  W.  BAZE  a  toujours  eu  à  coeur  de secourir   l' enfance malheureuse. Il s' inscrit, en 1923, à la SOCIETE DES PROTECTIONS DE L' ENFANCE DE COCHINCHINE, avant d' étendre sa sollicitude aus pupilles des Sociétés similaires de VIÊT-NAM, du CAMBODGE et du LAOS. Mais les moyens limités de ces Associations ne permettent pas d' assurer aux enfants l' instruction que réclamme un avenir normal.

      Pour cette raison, contribue activement à la création, en 1938, de la FEDERATION DES OEUVRES DE L' ENFANCE FRANCAISE D' INDOCHINE (F.O.E.F.I.), qui sera reconnue d' utilité publique, le but de cette organisation étant de coordonner l' action de toutes les oeuvres philanthropiques réservées aux Orphelins et Enfants abandonnés. La FEDERATION, dont il reprend la présidence, après la capitulation de l' AXE, ne tarde pas à se révéler heureuse. Elle donne à la France, pendant plusieurs années, des intellectuels de valeur (magistrats, médecins, avocats, ingénieurs, professeurs, etc...), ainsi que des techniciens de choix (infirmières, secrétaires, techniciens, ouvriers spécialisés, etc...). Des pupilles de tous grades sortis de la F.O.E.F.I., ont servi brillamment en INDOCHINE et continuent à servir en ALGERIE. Beaucoup de pupilles occupent également des postes importants dans les anciennes possessions françaises. Les jeunes générations, que la FEDERATION est en train de former, assurent à la FRANCE des éléments de valeur qui maintiendront avec les pays d' OUTRE-MER les liens noués au cours d' une présence séculaire.

     Dans le même ordre d' idées, la MUTUELLE DES FRANCAIS D' INDOCHINE, dont W. BAZE est toujours président, continue à venir en aide aux victimes de la guerre d' INDOCHINE et à ceux, qu' un exode massif, cherchent refuge en Métropole.

     La F.O.E.F.I. ainsi que la MUTUELLE DES FRANCAIS d' INDOCHINE ont un rayonnement qui s' étend à la nouvelle COMMUNAUTE toute entière. Les résultats obtenus par ces Associations jouissent de la Considérations des autochtones permettant le regroupement  des descendants Européens qui ont essaimé dans le Monde etbleur donnent des moyens de confronter leurs idées et leurs aspirations.

     C' est une des raisons pour lesquelles l' UNIONS INTERNATIONALE DES METIS, fondée à BRAZZAVILLE le 28 Avril 1957 et dont l' activité a été autorisée par le Ministère de l' Intérieur de la République Française, a confié la présidence d' Honneur de son prochain congrès à W. BAZE. Ce Congrès tiendra ses assises dans le courant du mois de Juillet, en France ou en Allemagne. Le fait que l' UNION INTERNATIONALE DES METIS ait demandé son Patronage à W. BAZE, pour cette grande manifestation de solidarité, montre l' importance du crédit moral dont il dispose dans les territoires d' Outre-Mer et dans les milieux métis étrangres.

     Il convient de préciser également que l' UNION DES EURAFRICAINS des anciens territoires de l' A.O.F., de l' A.E.F., du TOGO et du CAMEROUN, ainsi que l' AMICALE EURAFRICAINE et EURASIENNE du TCHAD, brusquement placées devant les problèmes que leur pose la COMMUNAUTE, se tournent vers W. BAZE et font appel à son EXPERIENCE pour les guider. Elles n' ignorent pas qu' aux yeux de Celui-ci, dont les réussites justifient la doctrine,  "Les enfants d'origine mixte élevés dans l' AMOUR  de leur PATRIE et de leur PAYS NATAL sont un trait d' UNION INDISSOLUBLE entre deux races et deux civilisations". Les motions en provenance de l' Afrique Noire, qui figurent au dossier de W. BAZE, dont le choix porte cependant sur le secteur géographique d' Asie, concrétisent, à vrai dire, un immense ELAN D' ESPERANCE.

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ACTIVITES CULTURELLES 

    Soucieux  de  rendre  l' enseignement  du  français  accessible  aux  classes  pauvres  de  la population, William BAZE, à peine nommé Directeur des PLANTATIONS D' HEVEAS DE XUANLOC, ouvre sur place une Ecole Primaire avec l' autorisation des autorités françaises d' INDOCHINE.

      Cette école qui date de 1921 a toujours été prospère jusqu' en 1955. Elle a donné aux enfants des  travailleurs  viêtnamiens  la  possibilité  d' apprendre  notre  langue et de s' instruire jusqu' au niveau du CEP avant de solliciter leur admission dans les Etablissements officiels.

      W. BAZE  a  créé encore à CHOLON (Viêtnam), en 1946, une école qui mène les enfants au Brevet simple. Les sujets doués entrent ensuite dans les collèges ou lycées du Gouvernement. Les sujets moins doués s' orientent vers un centre professionel. L' établissement comporte aussi des cours pour les attardés scolaires.

      L école de Cholon, dont les élèves eurasiens poursuivent ensuite leurs études en France, a été, à la demande de W. BAZE, mise à la disposition de la MISSION CULTURELLE FRANCAISE par le Conseil d' Administration de la FEDERATION DES ŒUVRES DE L' ENFANCE FRANCAISE D' INDOCHINE (F.O.E.F.I.). La MISSION CULTURELLE FRANCAISE y reçoit des centaines d' élèves viêtnamiens que, faute de locaux, elle n' aurait pu accueillir. Propriété privée, l' école de Cholon échappe, de surcroît, aux revendications domaniales du Gouvernement du Viêt-Nam.

      Dès 1946  à  DIEN BIEN PHU,  W. BAZE  crée  à  HANOI  et  à  HAIPHONG  plusieurs Etablissements analogues à celui de CHOLON. Malheureusement les VIÊT-MINH les occupent rapidement par EXPROPRIATION pur et simple, sans indemnisation d' aucune sorte.

     Après l' exode des Français d' INDOCHINE consécutif aux Accords de Genève, W. BAZE avec le consentement de la F.O.E.F.I.,  n' hésite  pas  à  recommencer  en  Métropole  ses  efforts antérieurs. Il installe  des  Foyers pour les Eurasiens à : NOTRE DAME DE VAUDREUIL (Eure),   à RILLY (Loire et Cher), à SEMBLANCAY, VOUVRAY et TOURS (Indre et Loire), à Blaye en Gironde ect...

    les Enfants de ces Foyers fréquentent les Etablissements qui conviennent à leurs capacités intellectuelles ou à leurs aptitudes professionnelles, sauf à Vouvray et à Semblançay où le Gouvernement  a ouvert   des  écoles primaires   à  l' intérieur  de  ces  Foyers.  Ainsi, les enfants d' INDOCHINE disposent d' une vie scolaire au sein de leur Foyer.

     A ces diverses Institutions, s' ajoute celle de SAINT-RAMBERT-EN-BUGEY (Ain), où sont placées les Fillettes et les Adolescentes.

     D' autre adolescentes ont été placées dans d' autres Institutions comme à MONACO et à Dreux ect...

     Plusieurs Eurasiennes ont été placées dans des Familles qui les ont aimées et élevées comme leurs propres enfants.

     Au cours de ses voyages aux INDES, en BIRMANIE, au SIAM et en CHINE DU SUD, W. BAZE note avec objectivité les réalisations de l' Etranger et les compare à celles de la FRANCE en ASIE, plus particuliairement en INDOCHINE. Il écrit une série d' articles dans divers journaux et revues de FRANCE, quelques-uns appuyés de photographies, pour souligner l' importance des réalisations françaises. Cet effort s' échelonne sur des années et continue à se nanifester. Les préoccupations de W. BAZE portent également sur les conditions de vie des Français établies en Asie, quelle que soit leur situation de fortune.

      W. BAZE, fait paraître, en 1955, un ouvrage consacré à la faune et au folklore de l' Indochine et des pays limitrophes. cet ouvrage, qui s' intitule "UN QUART DE SIECLE PARMI LES ELEPHANTS", est traduit en anglais à LONDRES et à TORONTO, respectivement chez ELEK BOOKS LIMITED et chez  THE RYERSON PRESS. Il se vend en Grande Bretagne, au Canada et dans plusieurs autres pays  de langue anglaise. Un second livre intitulé "TIGER! TIGER!" paru chez les mêmes  éditeurs en 1957, connait déjà un succès qui dépasse celui du premier.

      W. BAZE a, par ailleurs, apporté son concours à l' ECOLE FRANCAISE D' EXTRÊME-ORIENT pour des recherches archéologiques en INDOCHINE et contribué à mettre à jour, dans la région de XUANLOC, un monument mégalithique important.

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DISTINCTIONS HONORIFIQUES 

                          Officier de la légion d' honneur à titre militaire

                                                          Croix de guerre 1939-1945: une étoile d' argent, deux palmes

                                                          Médaille de la Résistance avec Rosette

                                                          Médaille des Forces Françaises Libres

                                                          Médaille coloniale, Agrafe Extrême-Orient

                                                          Médaille du Combattant volontaire de la Résistance

                                                          Médaille de Déporté Résistant

                                                          Médaille du Combattant

                                                          Officier de l' Etoile Noire du Bénin

                                                          Officier du Mérite Agricole de France

                                                          Commandeur de l'Ordre Impérial du Mérite Agricole d' Annam

                                                          Chevalier des Millions d' Eléphants (Laos)

                                                          Chevalier de Sowarthara  (Cambodge)

                                                                                                                                     à Paris, Avril 1959

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